→ Le seuil de rentabilité indique le montant de chiffre d’affaires HT qu’une entreprise doit atteindre pour ne pas être en déficit et donc être rentable.
Pour le calculer, plusieurs notions sont nécessaires, à savoir : les charges fixes et les charges variables, la marge sur coût variable et le taux de marge sur coût variable.
Les charges fixes (ou charges structurelles) sont récurrentes et déterminées à l’avance. Elles représentent un montant fixe, qui ne varie pas, et qui est indépendant du niveau d’activité de l’entreprise et du CA réalisé.
Le loyer, les salaires, les primes d’assurances, les dotations aux amortissements, les impôts et bien d’autres, font partie des charges fixes auquel une entreprise est confrontée.
Les charges variables (ou charges opérationnelles) sont directement issues du niveau d’activité de l’entreprise (CA) et varient proportionnellement à celui-ci. C’est-à-dire que plus le CA augmente, plus les charges variables augmentent aussi.
Les achats de marchandises, de matières premières et de fournitures, de frais de transports, de distribution font partie des charges variables.
A savoir que certaines charges sont considérées comme à la fois fixes et variables telle que la rémunération d’un salarié. On parle alors de charges mixtes.
Elle représente la différence (soit la soustraction) du chiffre d’affaires aux charges variables. En outre mot pour l’entreprise, elle désigne ce qui lui reste à la fin pour payer ses charges fixes.
Vous l’aurez compris, c’est une notion centrale dans le calcul des profits réalisés par une entreprise !
C’est tout simplement la marge sur coût variable exprimé en pourcentage de CA
Formule : (MSCV/ CA) x 100
Maintenant que vous avez compris les tenants et les aboutissants du seuil de rentabilité, voyons comment le calculer !
→ Pour commencer, il faudra d’abord calculer en amont la marge sur coût variable ainsi que le taux de marge sur coût variable.
Exemple :
L’entreprise X réalise des animations commerciales et génère un chiffre d’affaires de 150 000 €. Ses charges se répartissent en fixes : 25 000 € et variables 112 500 €.
Donc, l’entreprise X commencera à faire des bénéfices dès qu’elle aura atteint 100 000 € de chiffre d’affaires.
Pas de panique, on y arrive !
Contrairement au seuil de rentabilité, le point mort ne s’exprime pas en montant (euros) mais en durée (jours).
Néanmoins, il permet comme le seuil de rentabilité, d’indiquer le moment à partir duquel une entreprise couvre ses charges et devient rentable.
On l’assimile à une position neutre, à un niveau d’équilibre à atteindre et surpasser !
Exemple :
Reprenons le cas de tout à l’heure pour calculer notre point mort.
Notre entreprise réalise un chiffre d’affaires de 150 000 € par an et atteint son seuil de rentabilité à partir de 100 000 €.
Les salariés de l’entreprise X travailleront les 240 jours premiers jours de l’année avant de réaliser un bénéfice.
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